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Pourquoi est-ce difficile ?
La question du don d'organe se pose trop souvent au pire des moments : une famille ou des proches se voient arracher un être cher de façon brutale et inattendue.
On leur demande alors de témoigner de son « éventuelle opposition, exprimée de son vivant ».
Or, la question du don d'organe est peu abordée en famille
et trop souvent, la position du défunt n'est pas connue.
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Face à l'incertitude, à l'injustice et à la douleur qui l'accompagne, il faut entendre et comprendre l'annonce de la mort, puis accepter de penser « aux autres »,
ceux qu'on ne connaîtra jamais, qui resteront des ombres suspendues à la vie, en attente d'une greffe salvatrice.
La tentation est grande de balayer d'un revers de main cette difficulté supplémentaire.
Trop souvent, les familles choisissent de s'opposer au don d'organes.
Ainsi, environ un tiers des prélèvements n'ont pas lieu pour cette raison.
Lorsque le sujet a été discuté au préalable, si douloureuses que soient les conditions de cette mort, les choses sont simples,
et l'on a à cour de respecter la volonté exprimée.
Parce que la loi nous permet de nous déterminer librement, chacun doit se poser la question du don d'organes et réfléchir à ce sujet. Lorsque notre décision est prise, il est important de la faire connaître à nos proches pour qu'ils puissent en témoigner.
De cette façon, notre volonté sera respectée.
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Stéphanie
Mon père est mort le jour de mes 26 ans
"Ses organes ont sauvé trois vies..."
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"Dés que mon père a été hospitalisé, j'ai pris conscience de la gravité de son état. J'ai déjà travaillé en hôpital et je savais ce qu'était la mort encéphalique,
mais je n'ai pas pensé au don d'organe. Ce n'est que le lendemain matin, quand son médecin m'a confirmé mes craintes par téléphone, que j'y ai songé.
J'en ai parlé à ma belle-mère pendant..."
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Elisabeth Lepresle
Service de Régulation et d'Appui de l'inter région 7 (Ile de France, Centre, les Antilles)
Agence de la Biomédecine
"Le partage d'une expérience professionnelle"
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"Je suis impliquée dans la greffe depuis 1972. Avant de postuler à l'Agence de la Biomédecine en 2002, j'étais réanimatrice sur le terrain,
à l'Hôpital Necker enfants malades, puis à Henri Mondor.
J'ai fait ma thèse de médecine sur l'anesthésie de l'enfant insuffisant rénal mais j'ai également soutenu une thèse..."
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mais aussi des cartes « grands témoins » que vous pourrez transmettre à vos proches pour les informer de votre décision.
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